Maintenant que Natsumi va mieux, protégée par le valeureux Slurp, Ryo Nakamura peut repartir l’esprit tranquille. Il ne pensait pas alors tomber sur une paria de la société qui, comme lui, tente de survivre du mieux qu’elle peut dans un monde qui n’est pas pour elle et ne semble pas vouloir d’elle. Mais en la prenant sous sa protection, Ryo va attirer l’attention de frères disposant de compétences très particulières : à savoir l’intimidation physique, l’agression physique…et le meurtre.
De nouveau un bon tome pour Coq de Combat qui, très clairement, semble être parti sur de nouvelles bases à la fois plus saines et plus tangibles pour notre anti-héros. Oui, ça ne va pas tarder à retomber dans la baston mais l’auteur laisse présager qu’il ne s’agira pas « que » de ça cette fois-ci. J’en veux pour preuve l’introduction du personnage de Sakiko Wakui : ou, plus simplement, Saki.
Totalement décalée et effrayée par l’environnement qui l’entoure, sa rencontre avec Ryo va lui permettre de se trouver un petit oasis de tranquillité. Seulement voilà, dans Coq de Combat, les bonnes choses ne durent jamais très longtemps et le premier obstacle à ce début d’idylle se présentera sous la forme du père de Saki. Un homme à l’allure normal mais qui, on le devine très rapidement, semble receler une grande part de ténèbres en lui.
Chose que Saki a instinctivement réalisé : ce qui explique sa fugue. Pire : elle est persuadé que son père veut la tuer. Dans le genre scénario glauque. Enfin, comment ne pas terminer cette review sans évoquer le Clan des Égouts ? Ce binôme de frères auquel il convient de tout abandonner afin que ces derniers ne daignent accepter la mission qui leur est proposé. Mais aussi psychopathes soient-ils, Ryo l’est indéniablement plus qu’eux…