La conférence du Grand Cross terminée, la presse présente à l’évènement se dit impressionnée par la team Tôma mais circonspecte par l’absence de la team Banryû-Kai. Le clan des Dogis noirs n’est en effet pas habitué à s’exhiber sous la lumière des projecteurs. Quant à Ryô, Tessin l’a envoyé chez une vieille amie à elle afin de parfaire son acuité au combat.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la mamie a du répondant et qu’il va falloir à Narushima une attention de tous les instants pour s’en débarrasser. Du coté de Sugawara, sa rééducation continue petit à petit et il ordonne à Ryô de survivre à son prochain combat car c’est lui, et lui seul, qui devra mettre fin à l’existence du démon. Mais il y a plus important : enfin le Grand Cross commence et avec lui son premier combat entre l’expert du Jiu-jitsu brésilien Sanshirô Fabio Marcos et l’effrayant « Numéro un » sans visage.
La forme a beau être classique, la saveur « Coq de combat » reste et Akiro Tanaka nous le prouve magnifiquement avec ce 24ème tome. Il n’y a qu’à voir la manière dont est présenté « Numéro un » : froid, sans émotions, son trait et son allure de mannequin de cire suffise à installer le frisson et la tension nécessaire à l’importance de ce premier combat. On en vient à se prendre de sympathie pour le tumultueux Sanshirô.
Ne parlons pas du combat en lui-même qui, comme de coutume, force l’admiration tant les katas exécutés paraissent réels et donnent une substance à l’enjeu de la bataille. Quant à la mise en scène précédant le tournoi, celle-ci se veut concise et efficace avec une ultime mise en condition de Ryo qui doit affronter une adversaire terrifiante à souhait. Du grand Coq de combat à n’en pas douter.