Alors que Ciel continue son enquête sur la mystérieuse disparition de Derek, un grand tournoi de cricket s’apprête à avoir lieu au sein de l’académie Saint-George. À la clé pour l’un des vainqueurs : la possibilité de rencontrer le fameux proviseur qui semble avoir une emprise totale sur l’école…et le seul à même de renseigner Ciel et Sebastian sur le fameux Derek. Mais pour cela, il va d’abord falloir se démarquer suffisamment pour attirer l’attention du directeur. Autrement dit : il va falloir gagner ce satané tournoi.
Encore un bon tome pour Black Butler ! Autant j’avais peur au début de l’arc tant ça faisait mélange des genres entre Harry Potter et Hana Yori Dango, autant Yana Tuhusu a su suffisamment se démarquer pour que j’oublie peu à peu ces similarités. Pourtant le rythme avance à un rythme plutôt lent mais on se prend tellement au jeu avec Ciel et Sebastian qu’on n’y fait pas gaffe. Du moins sur ce tome-ci : à voir comment évoluera le suivant.
Surtout : c’est bel et bien Ciel qui est au centre du tome avec Sebastian à l’arrière plan…et ça marche ! Puis c’est toujours un plaisir que de voir l’impétueux Kâdar (majestueux as fuck sur la cover) participer à l’aventure. Sans compter la précense du père Fantomhiver au travers d’un flashback ! Reste à voir si l’histoire prendra un tournant sombre comme certains des arcs de Black Butler ou si l’on restera dans un registre d’enquête bon enfant avec son lot de rebondissements légers à la clé.
Un dernier point sur lequel j’aimerais m’attarder : la splendeur des décors et l’incroyable soin que l’auteur prend à illustrer le style de vie victorien. Qu’il s’agisse du service de thé, de l’architecture des différentes châteaux de l’académie, ou encore de la mise en avant du cricket, tout est fait pour nous donner envie de plier bagages et prendre l’eurostar direction Londres. Vivement le prochain tome où, si tout se passe bien, le rythme devrait augmenter d’un cran.