Après avoir été témoin du gouffre de puissance le séparant de Jabberwock, Oga compte bien rattraper son retard : après tout, c’est lui le père adoptif du fils de Satan. Rien de mieux donc qu’un voyage sur l’île des têtes coupées pour se refaire : accompagné comme toujours par la belle Kunieda. Là-bas, c’est une ancienne partenaire de Saotome qui va les accueillir : Suiten Ikaraga.
Objectif : leur faire apprendre le Ankoku Bûto, technique ancestrale consistant à se faire posséder par un démon. Plus ce dernier est puissant, plus l’apprentissage risque d’être douloureux. 3 jours après, Oga est plus que paré à en découdre avec le lycée des démons. Or, le temps presse : Hilda risque de voir tous ses souvenirs effacés à la levée du jour. Un peu d’aide ne serait donc pas de refus… Hidetora Tôjo par exemple.
Encore un bon tome pour Beelzebub qui semble avoir acquis une belle cadence depuis, et bien, le début. Valeur montante du shonen avec Toriko, c’est toujours un plaisir de lire ce manga arrivant à conjuguer humour, baston, personnages furieusement stylés (Tôjô), et cliffhangers efficaces. Le tout dans une certaine légèreté qui, pour le moment, passe plutôt bien. On pourrait arguer que le rythme ne va pas assez vite mais c’est davantage lié au fait que l’on est pris par l’aventure plutôt qu’un agacement face à certaines longueurs.
La faute à une belle mise en scène de la part de Ryuhei Tamura qui, très souvent, parvient à mettre en valeur l’ensemble des personnages. Si tout va bien, le tome 16 devrait enfin entrer dans le vif du sujet : à savoir les combats clé. En espérant que Tôjô y joue une part importante et que l’auteur parvienne à innover niveau narration.
