Review : Beelzebub Tome 11 – Just like a videogame

Après s’être pris une pâté mémorable par la troupe de Béhémoth, Oga, Tôjô et Izuma décident de se prendre en main en partant s’entraîner chacun de leur côté. Objectif : rendre la monnaie de leurs pièces à leurs adversaires qui, ils faut le dire, les ont bien humiliés (Oga en fait même des cauchemars c’est dire).

Pour cela notre héros va entreprendre une semaine de corv…d’entraînement auprès du grand père de Kunieda qui les amènera à faire leurs armes dans un temple puis ensuite dans une forêt ancestrale où le moindre faux pas peut coûter la vie. Quant à Tôjo, c’est Saotome lui même qui se charge de le prendre sous son aile…

Du coté de Furuichi, Lamia l’a chargé d’une mission ô combien importante : retrouver En’o, le grand frère de Baby Beel, seul à même de pouvoir arrêter les troupes de Béhémoth. Problème : En’o est introuvable et est devenu un neet : c’est-à-dire qu’il passe ses journées à jouer aux jeux-vidéos. Fufiji et sa troupe ont alors une idée du tonnerre : jouer un deathmatch team contre team pour qu’il accepte d’indiquer l’endroit où il se trouve…si il perd.

Tome à la fois axé entrainement et humour, Beelzebub nous montre une nouvelle fois sa capacité à nous faire rire par inadvertance via des mimiques ou des tirades aussi absurdes qu’hilarantes. Ryuhei Tamura prend ainsi un malin plaisir à ne pas se prendre au sérieux malgré le contexte assez grave du tome précédent. Et la partie des jeux vidéos est tout simplement cultissime !

Et ce n’est pas seulement ça : Oga est tourné en ridicule, Beelzebub danse tout nu, En’o est une grosse brêle aux jeux vidéos, Kanzaki n’a pas de vie et ne fait que trainer dans les salles de pachincko et d’arcades… Bref, l’auteur a réussi à créer tout un microcosme vivant et attachant puisque bardé de défauts : on vient ainsi un climat de proximité assez savoureux et favorisant les inimités/proximités entre tel ou tel personnage.

Après si nous devions chercher la petite bête, celle-ci pourrait se trouver du coté du rythme qui prend son temps…mais même pas en fait vu la densité comique présente dans chaque case. Mine de rien : bien peu de mangas parviennent vraiment à faire rire et Beelzebub fait partie de ceux là. Encore mieux il prouve sa capacité à aller batailler dans le registre sérieux tout en conservant son coté humour bon enfant. Beelzebub : définitivement l’un des shonens phares du moment.

Note Yzgen : 9/10

Fondateur de YZGeneration, YummyZ, Ikke et Bang. Alter ego de Fafa Le Geek.

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