Eiji Niizuma est gonflé à bloc : s’il parvient à être n°1 pendant 10 semaines consécutives, il pourra conclure Crow de la façon dont il l’entend, et puis c’est tout. Seulement voilà, Niizuma ayant lancé un défi à tous les auteurs du Jump, Ashirogi, Fukuda, Hiramaru et co sont surmotivés pour le dépasser et faire en sorte qu’il n’arrête pas Crow. La partie ne fait que commencer.
Enfin, tout ça, c’est bien beau, mais comment s’y prendre pour vaincre Niizuma ? Le mec est un génie et, depuis le début, il a toujours été devant. En fait, il n’y a pas mille solutions : il va falloir que tout nos jeunes auteurs se surpassent et offrent leurs meilleurs chapitres. Pendant ce temps, Aiko Iwase est dans une mauvaise passe : Natural plait à de moins en moins de monde et son histoire s’embourbe. Que faire, sinon abandonner ?
Comme d’habitude, Tsugumi Ohba et Takeshi Obata nous offrent un excellent tome centré cette fois-ci sur Eiji Niizuma. Un personnage qui, mine de rien, n’a fait que performer depuis son introduction. Bon point : le fait que personne, pas même Mashiro et Takagi, ne soient parvenus à le dépasser. Dans un manga shonen classique, cela aurait été fait depuis biennnn longtemps, et c’est ça qui plait dans Bakuman : ce sens de l’innovation et de la prise de risque.
Tout en nous fournissant un contenu immensément riche sur l »univers mangaka et ses personnages auxquels on ne peut que s’attacher : que demander d’autre ? Peut-être, pour ce tome précis, une narration un poil plus dynamique et surprenante. Mais ce serait chipoter tant Bakuman ne cesse d’impressionner par sa capacité à instiller l’envie de réussir chez chacun de ses lecteurs. Heureusement que des auteurs shonen, tels que Ohba/Obata ou Togashi, existent : le monde serait bien triste autrement.