Nanamine s’est fait laminer : ses « collaborateurs » le lâchent petit à petit et le ranking de ne cesse de dégringoler…jusqu’à atteindre la dernière place. Mais Kosugi, son éditeur, refuse de lâcher l’affaire et persiste à croire en le talent de Nanamine malgré son pétage de plombs suite à sa débâcle. Quant à Nakai , la fin d’une « Vie scolaire profitable » est le coup fatal et celui-ci sombre littéralement dans la déprime pour se reconvertir en artiste de rue.
Et sa dépression est telle qu’il finit par vouloir s’en prendre à Aoki : responsable de sa descente aux enfers selon l’intéressé. Mais ce serait sans compter l’intervention de Hiramaru : prêt à tout pour sauver sa belle. Et alors que tout semble rentrer dans l’ordre, un fait divers lié à « Perfect Crime Party » va totalement fourvoir les performances de Shûjin. Ce qu’il craignait par dessus tout est arrivé : un copycat s’est introduit dans une véritable banque et tenté de reproduire les héros de PCP.
Encore une fois, Bakuman prouve son statut d’ovni du shonen en nous assénant de ce dynamisme si singulier qui donne à chaque fois envie de soulever des montagnes. Et avec un agencement des cases fluide au possible, une intrigue prenante, et des personnages charismatiques, ce titre est loin d’être usurpé. Ici, on découvre une nouvelle partie sombre du quotidien des mangakas avec notamment leurs plannings de travail totalement infernales.
C’est simple : un mangaka n’a aucun jour de repos si ce n’est la journée du dimanche. Et encore, elle lui sert généralement à travailler ses nemus ou discuter de l’orientation de l’histoire. Autant dire que les vacances et loisirs normaux sont exclus d’office : c’est un autre univers ! À la fois superbe et dévastateur comme l’arc dédié à Nakai le prouve. Rarement un personnage ne nous aura inspiré autant de pitié, de dégoût, et de colère que ce dernier. Preuve de la solidité de l’univers Bakuman : un univers réel où on se retrouve.
