Aya est originaire de Côte d’Ivoire et habite avec sa famille dans un quartier pauvre d’Abidjan : Youpougon. Souhaitant continuer ses études coûte que coûte, Aya est bien différente de ses deux copines Bintou et Adjoua qui ne pensent qu’à aller s’amuser dans le maquis (LA boite de nuit). Jusqu’au jour où Adjoua tombe enceinte : c’est le début des problèmes et Aya va alors tout faire pour aider son amie à sortir de ce mauvais pas.
Amusant et instructif à la fois, Aya de Youpougon décrit plutôt bien les problèmes quotidiens que doivent affronter non seulement les Ivoiriens mais aussi les Africains en général. À savoir la problématique de faire pleins d’enfants alors que, de base, ils sont pauvres. Cela dans l’espoir que l’un des fils parvienne à réussir sa vie et entretienne toute la famille. Ou bien encore que l’une des filles, via un mariage arrangé, réussisse à décrocher le gros lot en copulant avec un richou. Une mentalité encore bien présente là-bas et présentée de manière simple et marrante malgré la gravité du sujet. Dommage que le dessin et l’animation ne suivent pas (même si l’intérêt du film n’est pas là).