Les surveillants de prison : une troupe de mercenaires d’élite menée par la redoutable surveillante-chef Dziger. Et autant dire que cette dernière tient à surveiller de très près notre ami Jin. Mais l’heure n’est pas à l’observation : de façon particulièrement sournoise, Dziger a laissé s’échapper le fait que Jin était responsable de l’incident de Renge. Celui-là même qui a causé la vie à plus de 20 000 personnes. Est-ce vraiment ce qu’il s’est passé ? À en voir la réaction de Jin, il est possible que oui…
Dommage qu’on retombe dans un certain classicisme dès le troisième tome. À savoir l’apparition de nouveaux ennemis, des combats remportés par Jin et sa troupe, puis des cliffhangers tout sauf surprenants. Pire : les persos, à l’exception peut-être de Kaito, ne font plus tellement rêver tant leurs motivations sont vues, revues, et rerevues. Pourtant, Area D dispose d’un scénariste alors ça serait bien qu’il se bouge un peu à ce niveau là.
Heureusement que le dessin reste toujours aussi bon : ce qui facilite beaucoup la lecture malgré le coté 0 surprises. Cela étant dit, je ne me fais pas trop de tracas quant à la suite : on parle tout de même de l’auteur responsable du Nouvel Angyo Onshi. Soit l’un des meilleurs mangas au monde. Il va juste falloir que l’histoire démarre vraiment et, surtout, que Kyouichi Nanatsuki introduise enfin du drama.
Sans quoi, on se retrouverait face à un seinen aux allures de shonen : soit la pire des combinaisons possibles. Il n’y a qu’à voir le cas Claymore où, du jour au lendemain, on est passé de Game of Thrones à Disneyland. Assez violent. Le tome 4 et le tome 5 constitueront de précieux indices quant à la direction globale que prendra Area D. GoT ou Disneyland ? We shall see…
