Antares, l’étoile la plus brillante de la constellation du scorpion, explosa et contamina profondément certaines personnes. Leur nom : les Altered. Soit des êtres humains dotés de pouvoirs surnaturels : traverser les murs, détruire son environnement rien qu’en le touchant, envoyer ce qu’on veut dans une autre dimension, rendre son corps aussi dur que le métal…pouvoir copier n’importe quel pouvoir.
Dès que j’ai su que le dessinateur de Area D était un certain Yang Kyung-Il (Le Nouvel Angyo Onshi), je n’ai pas hésité longtemps avant de me procurer les deux premiers tomes. Et, effectivement, Area D semble avoir beaucoup de potentiel. Que ce soit au niveau de l’histoire, du concept, des personnages, ou encore de l’univers. Évidemment, il faudra confirmer tout ça par la suite mais ce premier tome nous donne déjà une idée de ce qui nous attend.
À savoir un univers impitoyable où les Altered sont traqués et destinés à mourir d’une manière ou d’une autre. J’attends maintenant de voir si le scénariste Kyouichi Nanatsuki aura le cran de provoquer du drama (comme l’avait Youn In-Wan avec le Nouvel Angyo Onshi) histoire qu’on s’immerge pleinement dans son monde. Autrement, les lecteurs finiront inévitablement par décrocher.
Pour ce premier tome : très peu de drama si ce n’est peut-être à la fin (et encore). Cela-dit, ce n’est pas très grave vu que les personnages principaux viennent à peine d’être introduits. En tout cas, j’espère que le héros, Jin Kazaragi, ne sera pas démesurément puissant (bien que cela ne soit pas nécessairement un défaut pour peu qu’il soit bien exploité). Vivement le deuxième tome histoire de confirmer les premières (bonnes) impressions !