Pourtant, le SMS qu’il a reçu par erreur suite à son licenciement est on-ne-peut-plus explicite : « Je ne garde pas *******. Je ne le sens pas ce mec. C’est un PD, ils font tous des coups de p*tes ». Sachant que ce SMS, écrit par la responsable, faisait suite au fait que le dit-coiffeur s’était absenté une journée parce qu’il ne se sentait pas bien. Naturellement, le Conseil des prud’hommes a été saisi de l’affaire en juillet dernier et son verdict vient d’être rendu : la responsable n’est en aucun cas coupable d’homophobobie MAIS le licenciement est abusif. Pourquoi « non homophobe » ? La raison invoquée est abracadabrante.
À savoir qu’au vu de l’environnement de « Salon de coiffure féminin » dans lequel travaillait le coiffeur gay, le terme « PD » est acceptable dans la mesure où ce type d’établissement emploie souvent des « personnes homosexuelles […] sans que cela ne pose de problèmes ». Nous sommes tous d’accord pour dire que cette explication n’a AUCUN sens ? D’autant plus si on prend en compte le SMS incriminé -_- Évidemment, le coiffeur a fait appel de cette décision. Ce pays marche sur la tête.