Âgés de 22 et 23 ans, les deux élèves, une fille et un garçon, étaient issus de la même promotion 2013/2014. Les motifs sont pour l’instant inconnus mais la direction de la « prestigieuse » école d’ingénieurs Polytechnique tend à penser qu’il s’agirait de problèmes personnels et qui n’auraient aucun rapport avec l’établissement. Le 25 février dernier, une étudiante âgée de 22 ans se couche à même les rails de la station « Gare de Lozère » sur le RER B (Essonne). Cela alors que le train s’apprête à débarquer.
Le 3 mars, soit une semaine après ce premier suicide, un étudiant choisit de se donner la mort dans les mêmes circonstances. Même procédé, même lieu. À noter que la station « Gare de Lozère » est celle qu’empruntent les élèves de Polytechnique pour aller en cours. À l’heure où en est l’enquête, aucun élément établissant un rapport entre ces deux drames n’a été officialisé. Mais comment ne pas s’interroger ? Serait-ce lié à une histoire personnelle entre ces deux élèves ? La pression liée au travail demandé en Polytechnique, alors même que les futurs ingénieurs sortent de deux années intenses de prépa, pourrait-elle être mise en cause ? Une chose est sûre : le suicide de ces jeunes qui avaient tout à accomplir et tout à prouver est une tragédie sans nom. Quel gâchis. Je ne comprends pas et ne comprendrai probablement jamais que l’on puisse se donner la mort du fait d’une angoisse/anxiété/dépression trop importante. Mes pensées aux victimes, à leurs familles et à leurs proches.