Historiquement, la jeunesse a toujours été contre le FN et ce qu’il symbolisait : à savoir la haine et le rejet de l’autre. Depuis, force est de constater que même si les jeunes restent majoritairement anti-FN, ceux-ci ne se mobilisent plus autant qu’avant (même si on dénombre plusieurs milliers de manifestants dans les rues). Serait-ce la faute à un désintérêt politique croissant ? Très probablement. D’autant plus lorsque l’actualité enchaîne scandale sur scandale : pourquoi s’intéresser à une sphère politique qui se fout ouvertement de nous ?
Mais au delà de ça, il y a le problème de ces jeunes qui n’hésitent pas à se déclarer en faveur du FN. Pas forcément parce qu’ils sont d’accord mais plutôt parce qu’il souhaitent faire entendre leur ras-le-bol. Insécurité dans les rues, insécurité dans la recherche d’emploi, insécurité dans la recherche de logements : trois critères particulièrement importants et qui, à l’heure d’aujourd’hui, sont loin d’être satisfaits. En espérant que la situation se soit améliorée d’ici trois ans (laul).