Et oui, c’est reparti. Il y a eu cinq blessés graves et l’automobiliste, sous curatelle et connu des services de police, a tenté de mettre fin à ses jours en s’assénant neuf coups de couteau. Évidemment, on repense à ce qu’il s’est passé à Dijon dimanche où, de manière similaire, un détraqué avait fauché treize piétons. Faut-il y voir un lien de causalité : malheureusement, oui, on doit au moins l’envisager.
Ce qui serait d’une bêtise sans nom serait d’attendre un troisième accident pour enfin s’exclamer « Ha oui ! On est peut-être en train de traverser une grave crise de sécurité ». Ici, l’homme présentait des problèmes psychologiques et n’aurait jamais dû être libre de ses mouvement.s Toute la question réside maintenant dans la capacité de la police française à établir le profil de ces « délinquants déséquilibrés » et faire en sorte, par l’intermédiaire de la justice, qu’ils ne puissent plus jamais passer à l’acte. Dans l’intérêt de tous.