Gunga : Dabi est vaincu pour de bon grâce à l’alliance de toute la famille Todoroki. Toya y-compris. « Que tu pleures ou que tu ries, demain débarquera avec la même impartialité qu’aujourd’hui ». Alors que la boule de feu fait place à une pluie de flocons, Himiko Toga se rappelle les mots de son comparse. « Alors autant rire, tu crois pas ? ». Parce que les humains vivent pour rire. « J’espère que tu y es parvenu, Toya-kun ». Non loin de là, Ochaco Urahara observe la jeune femme avec une expression de détermination comme elle n’en avait jamais eu jusqu’auparavant. « Avant que mon stock de sang ne se termine, je dois tous les exterminer ! ». « Attends ! » crie Urahara. « Je ne te connais que depuis l’été dernier mais tu m’as donné envie de changer ! ». « Trop tard ! » « Et j’en suis désolée mais… Tu pleurais il y a peu ! Parce que tu une pouvais pas devenir comme lui, n’est-ce pas ? Parce que tu ne peux pas devenir comme Twice ! Tes pulsions de meurtre t’empêchent de t’exprimer à ton plein potentiel ! ». « La ferme !!! ». Discussion entre deux femmes amoureuses.
Si Himiko Toga avait grandie auprès de parents aimants et respectueux de sa différence, si son école avait intégré des pratiques d’insertion alternatives, si la société avait su proposer une autre voie à ces parias dont elle fait partie, rien de tout cela ne serait arrivé. Et Ochaco aurait pu devenir amie avec Toga. Parler de leurs coups de foudres comme deux femmes amoureuses. Ce combat en manga avait été assez embêtant à parcourir du fait de la parution hebdomadaire (rien à dire en tome relié). Ici, l’adaptation animée se charge de gommer les éventuels clichés sentimentaux qui pouvaient émerger. Oui, les méchants sont capables d’aimer. Et c’est grâce à cette empathie universelle que Ochaco est parvenue à vaincre la malice de Himiko. J’ai beaucoup aimé les métaphores utilisées pour exprimer leurs douleurs et sentiments respectifs. Quand j’y pense, MHA pourrait être le premier manga à me faire ressentir davantage de peine pour les vilains que pour les gentils.