Je l’admets, j’ai bien du mal à entrer dans le narratif du combat entre Himiko, Ochaco et Tsuyu. Quand bien même j’apprécie la thématique abordée qui est de reconnaitre que la Société dans son ensemble a failli à intégrer celles et ceux qui ne rentrent pas dans le moule pré-établi. En ce sens, Himiko n’a jamais été normale. Née avec un alter lui faisant apprécier le goût du sang. Preuve d’amour selon ses critères. Mais, cela, ses parents n’ont jamais voulu le comprendre et, plutôt que de l’accepter, l’ont réprimandé et envoyée voir un psy. Or, Toga n’a jamais renoncé à être elle-même. Quitte à persister dans sa voie et finir par être mise au ban du système. Petit à petit, accident après accident, Himiko est devenue une méchante. Pourtant, et c’est bien ça que Ochaco a compris, cette ennemie qui lui fait face aurait pu devenir son amie ou sa comparse si les mentalités de ses parents, professeurs et camarades avaient fait preuve de davantage d’ouverture d’esprit.
Qui plus est, le mantra de Ochaco est de pouvoir sauver tout le monde. Civils, héros… et peut-être vilains. Un chemin complexe et risqué comme on peut le voir dans ce chapitre. Être normale n’a en soi aucun sens. Qui définit les règles et quid de celles et ceux qui n’entrent pas dans ces critères ? Il y a fort à parier que l’épilogue de MHA sera centré sur un renouveau sociétal avec quelques ex vilains ayant fait acte de rédemption. Himiko Toga, Tomura Shigaraki et Shuichi Igushi (Spinner) pourraient en faire partie. Allez, la suite ! J’espère mieux accrocher à cet arc une fois que celui-ci sera disponible en volume relié. Autrement, il faudra miser sur la future adaptation anime. On finira cet article sur un bon point —> Tsuyu a finalement eu plus de présence que ce que je craignais au départ.