C’est désormais une routine, Rudeus s’adonne à ses exercices de renforcement musculaire et autres assouplissements. Car être un mage, aussi excellent soit-il, ne suffit pas à triompher dans ce monde. « Faire mes pompes, m’adonner au stretching, m’entrainer à l’épée… Encore et encore ». Évidemment, cela ne signifie pas abandonner la pratique de la magie. Et, ça tombe bien, Zanoba, son fan numéro un et camarade de classe, le supplie de lui enseigner l’art de sculpter des figurines. « La cantine n’est pas trop mal ! Quand bien même la cuisine japonaise demeure bien devant. Dans l’après-midi, Rudy s’emploie à apprendre des cours élémentaires de soin, de divination et de barrières magiques. Enfin, lors de son temps libre, Rudy fait ce qu’il peut pour en savoir plus sur les téléportations. Et quand bien même le sujet est tabou, Fitz senpai est parvenu à filer à Rudy un ouvrage particulièrement intéressant. Son nom : « Exploration du Labyrinthe de Téléportation ». Qui aurait pensé que Rudeus se plaise autant dans cet environnement ? « Si seulement je pouvais revoir Roxy-sama ». Heureusement qu’il a trouvé un nouvel idylle. « Maissss c’est un homme, ahaha ».
Rudy qui ne comprend pas pourquoi il commence à avoir des sentiments pour une personne du même sexe… Ha, la, la ! De fait, ce nouvel idylle est loin d’être nouveau puisque Sylphiette et Rudy se connaissent depuis tout petits. Et il y a toujours eu un truc entre eux. Note à part, il est assez macabre de constater que l’esclavage est toujours d’actualité dans l’univers de Mushoku Tensei. Et accepté par beaucoup de monde, qui plus est. Malgré tout le mal qu’un tel système revêt. En espérant que Julie, naine de 6 ans, parvienne à reprendre goût à la vie. Je ne m’attendais pas à voir un aspect aussi sombre du lore de Mushoku mais nous-y voilà. Même Rudy ne semble pas plus meurtri que ça par ce qui se déroule sous ses yeux. Certes, il était prêt à mettre fin aux souffrances de Julie. Mais il était loin, très loin de renverser ce système alors qu’il en a probablement les capacités.