C’était à prévoir : l’UMP et, surtout, le FN, l’ont remporté dans de nombreuses villes. Ainsi, Marine Le Pen pourra bénéficier du soutien d’environ 1.200 conseilleurs municipaux et d’au moins 6 mairies acquises au parti. Du coté de Paris, c’est finalement Anne Hidalgo qui sort gagnante de son duel contre Nathalie Kosciusko-Morizet, laquelle n’a pas tardé à la féliciter.
Comme quoi, ennemis d’hier, amis d’aujourd’hui. La politique quoi. Quoiqu’il en soit, et malgré cette victoire, le PS signe là une défaite cinglante et le taux d’abstention, qui a battu tous les records (38% au deuxième tour contre 36,45% au premier), n’y est certainement pas étranger. Non pas parce que les abstentionnistes auraient pu voter PS,mais parce qu’ils ont montré, par ce biais, à quel point ils ne croyaient plus à la politique et aux promesses électorales.
Quels vont être les conséquences d’un tel revers ? Et bien peut-être se dirige t-on vers un remaniement du gouvernement avec la mise à pied de Jean-Marc Ayrault ainsi que d’une partie du gouvernement. « Je prends toute ma part de responsabilité » a déclaré le premier ministre à l’aube de ces mauvais résultats. À M. Hollande d’en tirer les conséquences et de, peut-être, se bouger un peu les fesses.