Parce qu’un groupe fasciste appelant à la violence politique n’a pas lieu d’être dans une démocratie, il aura donc fallu attendre la mort de Clément Méric pour que Manuel Valls, qui avait déjà réfléchi à cette possibilité, passe enfin à l’action. Peu importe que Clément ait provoqué son agresseur, le problème est cette volonté qu’ont les groupuscules d’extrême droite, JNR compris, à s’attaquer aux instances et principes même de la république. Gageons que cette dissolution ne sera pas la première.