À 17 ans seulement, Malala Yousafzai est devenue le symbole de toute une génération. Et ce n’est pas ce prix Nobel de la Paix 2014 qui nous fera dire le contraire. Partageant cette prestigieuse récompense avec l’indien Kailash Satyarthi, 60 ans, les deux Prix Nobel militent pour un accès universel à l’éducation et cela peu importe ses origines, son genre, ou sa condition de santé. Un combat que Malala aura failli payer de sa vie.
Ainsi, en 2012, et alors qu’elle se bat pour le libre accès à l’école dans tout le Pakistan (et notamment la vallée de Swat où elle vit), des talibans, frustrés par la popularité grandissante de son blog militant, décident de l’abattre en plein bus scolaire. Ils demandent qui est Malala et cette dernière se lève puis prononce ces mots : « Je suis Malala ». Les talibans lui tirent alors dessus et Malala, touchée à la tête, plonge dans le coma.
Elle se réveillera plusieurs jours plus tard dans un hôpital de Birmingham (UK): ville d’où elle continue depuis à étudier. Et elle n’a que 17 ans. Est-ce un prix trop lourd à porter pour une aussi jeune fille ? Je ne pense pas. Car elle est dorénavant bien entourée et, surtout, le monde libre l’admire. Une fois qu’elle aura terminé ses études, Malala a fait part de son désir de retourner au Pakistan afin d’en devenir la Première Ministre.
Petite contribution à cet article : plasticienne j’ai réalisé une oeuvre intitulée « Hommage à Malala » sur les terribles enlèvements des jeunes lycèennes par Boko Haram, en écho au grand combat pour l’éducation des filles de Malala Yousafzai. Une installation que j’ai pu présenter à 400 lycéens français pour la Journée des Femmes 2018. L’action est aussi la pédagogie et le débat.
A découvrir : https://1011-art.blogspot.com/p/homage.html