Énième preuve, si on en avait encore besoin, de la suprématie avérée des financiers sur la sphère politique. La promesse électorale de François Hollande et de son gouvernement concernant l’encadrement des très hautes rémunérations patronales fait finalement un grand plouf. Excuse du ministre de l’Économie Pierre Moscovici : « Notre but est d’éviter de figer des règles dans la loi […] Nous préférons miser sur une autorégulation exigeante ».
Traduction : « On est impuissant face aux banquiers et on a baissé notre slip ». Prochaine déconvenue : l’annonce du gouvernement qu’il ne peut rien faire pour lutter contre les paradis fiscaux. Il sera alors peut-être temps que la classe politique tire sa révérence et se fasse remplacée par les cadres de Goldman Sachs/Medef & Co. En attendant, et plus que jamais, une seule devise reste reine : ne JAMAIS faire confiance aux dires d’un homme politique car il est démagogique de base. Cruel mais juste.
