On en parlait avec humour la semaine dernière, essayons maintenant d’en parler un peu plus sérieusement. Selon une enquête réalisée par l’INED et l’Inserm, seulement 6,3% des hommes et 4,3% des femmes ne souhaiteraient pas avoir d’enfants à terme. Ce qui en fait des quasi-marginaux. Sauf que la réalité est plus complexe que ça et, surtout, englobe bien plus que ces 6,3 et 4,3%. Déjà, pourquoi ces hommes et ces femmes ne veulent pas avoir d’enfants ?
Première raison : la volonté de continuer leur développement personnel. À savoir qu’ils ne souhaitent pas sacrifier une partie de leurs rêves et loisirs, voire leur vie (disons-le franchement), pour un bébé qu’il faudra élever au moins une bonne vingtaine d’années. Si ce n’est plus étant donné le contexte économique/immobilier morose. Surtout, il s’agit de ne pas faire de transfuge d’ambition vers le nouveau né du type : « J’ai pas réussi à avoir ce que je voulais mais peut-être que lui/elle pourra ».
Ou comment abandonner tous ses rêves pour se focaliser sur son héritier ou héritière. Deuxième raison, plus minoritaire : ils n’ont tout simplement pas envie d’être parents, peu importe les conditions, car ils estiment que ça ne correspond pas à leur personnalité. Dans ce cas, effectivement, il y a très peu de chance pour que ces personnes désirent un jour avoir des enfants.
Pour citer mon cas, qui est d’ailleurs loin d’être le seul, je ne compte certainement pas avoir d’enfants avant d’avoir atteint un certain un niveau de confort en termes d’aisance financière et de développement personnel. Sans compter le fait de rencontrer la femme de sa vie (ce qui peut parfois prendre du temps quand on a vraiment envie que ça arrive ahah). Il n’y a qu’en m’accomplissant de cette manière que j’estimerais être suffisamment apte à être père. Quitte à prendre le risque de ne pas l’être.
