Le prix #Goncourt 🏆 est décerné à Leïla Slimani, une @ScPoAlumni ! Découvrez notre interview. https://t.co/imPUGaBsQN pic.twitter.com/G6bomqfxcr
— Sciences Po (@sciencespo) 3 novembre 2016
Hm… Pour une fois que le pitch d’un Goncourt donne envie ! Quand bien même le fait que ce soit inspiré d’un fait divers me tracasse ! Pour résumer —> Le premier chapitre de « Chanson Douce » s’ouvre sur un constat implacable et terrifiant. « Le bébé est mort […] J’ai tué les enfants ». Louise, nounou embauchée par un couple de parisiens bobo lambdas, réalise qu’elle vient de commettre l’irréparable. Le reste du récit va dès lors s’attacher à retracer le pourquoi du comment. De Louise, la nounou fragile, bizarre mais aimante au monstre capable d’une telle horreur. Dans le genre « Bouquin qui ne te donne pas DU TOUT envie de confier tes enfants à qui que ce soit », autant dire que l’oeuvre de Leïla Slimani se pose -_-‘
Une chose est en tout cas certaine —> « Chanson Douce » a fait sensation et cela avant même l’obtention du Goncourt 2016 ! Et dire que Leïla n’a que 35 ans (╹o╹) Il s’agit de son deuxième roman ! Le premier, publié en 2015, s’intitule « Dans le Jardin de l’Ogre » et met en scène une bourgeoise nymphomane ^o^ Intéressant ! Dans les deux cas de figure, la réception de la presse et des lecteurs s’est avérée positive. À savoir que Leïla Slimani semble avoir cette capacité de délivrer des oeuvres sociales et profondes qui mettent mal à l’aise tout en incitant à la réflexion. Une réflection sur le rapport conflictuel des classes et la fonction hiérarchique de l’ego au sein de la société contemporaine. Félicitations, Mlle Slimani !