C’est assez navrant cette histoire. Et cela bien que j’admette ne pas avoir saisi tous les arguments entourant ce refus des ayants-droits, soit le Fonds Anne Frank de Bâle, à ce que « Le Journal d’Anne Frank » tombe dans le domaine publique. Rappelons que, en France, les oeuvres littéraires deviennent « propriété publique » au bout de 70 ans : ce qui signifie la gratuité et, se faisant, une plus grande accessibilité aux lecteurs. Sans compter la possibilité de tout un chacun d’étudier, commenter et publier leur vision de la dite-oeuvre.
Et c’est là où le bat blesse. Au travers de cette tombée dans le domaine public, les ayants-droits redoutent une réappropriation des négationistes quant à l’histoire d’Anne Frank. Concrètement, le Fonds Anne Frank craint que des personnes mal aviséEs en viennent à éditer des versions tronquées ou manipulées du dit-journal. Mouais. Pour ma part, ça me fait davantage penser à un « faux argument » histoire de continuer à profiter des ventes du Journal d’Anne Frank. Triste.