Elle fut donc forcée de donner la vie à l’enfant de celui qui l’avait violé. En gros : l’Irlande, c’est notre Nebraska à nous. L’avortement y est interdit même lorsque la femme s’est faite violée, qu’il y a eu relation incestueuse à la Lannister, ou encore que le foetus présente de graves anomalies. Sans-papiers, la jeune femme n’a malheureusement pas eu la possibilité de voyager aux UK (là où l’avortement aurait été possible).
Alors qu’elle avait entamé une grève de la faim, l’hôpital finit par la placer sous réhydratation artificielle et prélève l’enfant via césarienne. Lequel est ensuite placé dans un foyer spécialisé. Autrement dit, la victime violée n’aura, à aucun moment, eu la liberté d’agir sur son propre corps. Suite à la violence de cette affaire, le débat sur l’avortement a été relancé dans ce pays à forte croyance catholique. En espérant que les Irlandaises puissent, au bout du compte, obtenir enfin la permission d’avorter si elles le souhaitent.
