2015, triste année. Peut-être pas pour nous à titre personnel : certains ont fait décoller leur carrière, d’autres ont trouvé le grand amour, plusieurs couples ont vécu le plus beau jour de leur vie lorsque leur enfant est enfin venu au monde. Oui, nous avons peut-être vécu une bonne année en soi. Seulement voilà, toutes ces vies perdues au nom d’une idéologie lâche, barbare, sanguinaire et toxique font mal et pèsent. Cette année, c’est notre pays et sa capitale qui ont été touchés en plein coeur.
Les attentats de Janvier ont montré que nous n’étions pas à l’abri et que les terroristes voulaient s’en prendre à ce que nous avions de plus cher : notre liberté d’expression. Ceux de Novembre ont été tout aussi terribles si ce n’est davantage vu que cette fois-ci, d’ordinaires citoyens comme vous et moi ont été tués. En masse. Cela était pourtant déjà arrivé en Janvier (Hyper Casher, l’agent d’entretien à Charlie, le Joggeur gravement blessé à Fontenay-aux-Roses) mais pas comme ça. Pas en pleine rue devant la terrasse d’un restaurant ou d’un bar, pas en pleine salle de concert. Alors nous restons debout, oui, mais nous avons déjà trop perdu. La première victime était déjà une victime de trop. Mes pensées aux victimes, à leurs familles et à leurs proches. Plus jamais ça.