Fermement décidé à nous pourrir la vie, Hadopi continue tant bien que mal son combat (perdu d’avance ?) contre le téléchargement dit illégal. Et après s’être attaqué, avec plus ou moins de succès, aux téléchargements en peer-to-peer (format torrent), la « Haute Autorité » entend dorénavant lutter contre les téléchargements en streaming et en téléchargement direct (dits DDL). A la différence près qu’il n’y aura cette fois-ci pas de riposte graduée mais plutôt une attaque directe envers les sites diffusant les liens de séries/films/musiques etc.
Quant aux internautes qui téléchargent les dits-fichiers, ils ne devraient pas avoir de soucis à se faire étant donné qu’il n’est pas possible de les « flasher » comme c’est possible via P2P. A moins d’avoir recours à de l’espionnage pur et simple des échanges de fichiers sur la toile : ce qui est (pour l’instant ?) interdit. Quid d’autoriser les arrivées des Netflix, Hulu et co ? Vous n’y pensez pas, ça risquerait de faire gagner encore moins d’argent aux ayants-droits.
Quoiqu’il en soit, notez ceci : le streaming et le DDL ont encore de beaux jours devant eux. Et tant bien même, ce ne sont pas les solutions qui manquent pour pouvoir continuer à télécharger en toute tranquillité : outre le DDL et le streaming, il est également possible de s’installer soi-même un proxy. Cela vous permettra d’être entièrement anonyme et de télécharger comme bon vous semble (P2P inclus) : sympathique.
Pour finir, il y a les VPN (Virtual Private Network) qui créent un réseau privé vous permettant de sécuriser vos échanges internet et de ne pas être traçable. L’avantage du VPN, outre contourner les intrusions des Hadopi et co, est de pouvoir disposer d’une vitesse de téléchargement très satisfaisante. Pour plus d’informations sur les méthodes citées ci-dessus, nous vous invitons à consulter cette page qui se veut particulièrement complète en la matière.
