Obama reste convaincu d’une chose : « Le monde ne doit pas rester sans réagir » en référence à l’attaque chimique dont les États-Unis accusent le gouvernement de Bachar El-assad. Or, le problème est que le rapport de l’ONU, qui devrait être publié d’ici peu, ne fera que confirmer l’attaque chimique sans pour autant être capable de fournir des preuves quant à l’implication du gouvernement syrien. Même si les US et la France sont notamment convaincus de sa responsabilité.
Résultat : chacun restera campé sur ses positions. Une partie des pays occidentaux (US, France, Australie…) sont résolument pour une intervention alors que d’autres (Allemagne, UK) préfèrent rester dans l’expectative. Du coté des pays émergents (Brésil/Chine), le rejet d’une attaque militaire est massif et qui plus est supporté par un allié de poids : la Russie. Autant dire que ces grandes lignes n’évolueront pas et que chaque pays devrait rentrer chez soi avec peu ou prou les mêmes intentions.