Un projet essentiel à l’heure de Ferguson et Baltimore. Sachant que celui ayant pris racine dans Fresno (Californie, US) date tout de même d’une dizaine d’années. Autrement dit : cette osmose entre résidents des quartiers pauvres et policiers ne s’est pas faite du jour au lendemain. D’autant plus que le niveau de délinquance et de criminalité y était assez élevé. Pourtant, à force de « Community meetings », à force d’échange de cadeaux de noël, à force de réunions de voisinage entre civils et policiers, Fresno s’est peu à peu transformé en une ville « Melting Pot » modèle.
« Tout le monde connait tout le monde » déclare une résidente, « Mes enfants connaissent leurs enfants, je les invite parfois à la maison, on se dit « Bonjour » le plus simplement du monde […] Ça vous change un quartier vous savez ». Ce qui n’empêche pas la communauté de Fresno d’avoir ses propres problèmes : notamment les guerres de gang et le trafic de métamphétamines qui est l’un des plus hauts dans tout le pays. Mais voilà, au moins, il y a ce rapport de confiance essentiel à une qualité de vie un minimum pérenne. En espérant que Fresno inspire d’autres villes de par le monde.