Comme c’est de coutume, le FN a défilé rue de Rivoli avec en tête de cortège les leaders médiatiques du parti : à savoir Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen et enfin Marion Le Pen. Mais ce qui était attendu est le discours de la chef de file Marine qui a mis l’accent sur le « réveil français » et le fait que le FN soit une source de « lumière de l’espérance » dans un contexte de « poursuite des temps obscurs ».
Ligne de mire : s’extraire de l’Europe et de dogmes libéraux jugés en dehors des intérêts de la France. Et si ces dires sont effectivement fondés, le gros problème du FN reste le même : à savoir une partie des militants et de ses députés à la mentalité plus que douteuse. En témoigne un morceau de saucisson attaché sur un drapeau tricolore afin de « former un périmètre de sécurité » dixit une militante.
Du coté de François Hollande, celui-ci a tenu à réaffirmer sa volonté de « gagner la bataille de l’emploi » en plus de celle de rétablir le droit à la retraite à partir de 60 ans pour les carrières longues. Nous ne sommes donc pas concernés vu que notre génération ne commence à véritablement travailler qu’à partir de 24/25 ans (ne parlons pas de la précarité qui nous fait voguer d’emploi en emploi).
Enfin, les principaux syndicats ouvriers, à savoir CGT, FO et CFDT, ont préféré manifester chacun de leur coté suite à leur désaccord sur le texte de la sécurisation de l’emploi. Une fête du travail pas tip-top donc à l’heure où le taux de chômage est au plus haut et que le marché de l’emploi se prépare à entrer dans de profondes mutations. Pour le meilleur ?