Oui, que faire ? Les associations sont sans le sou, la dette française atteint des hauteurs mirobolantes, et donc l’Etat ne peut décemment se permettre d’héberger plusieurs famillesde roms, congolais ou autres venus réclamer l’asile en Franc (et ensuite la carte d’identité). Alors que penser lorsque ces mêmes familles se permettent de refuser deux gymnases à la suite car excentrés ? Puis que la justice donne raison à certaines familles en astreignant le préfet du Puy-de-Dôme à leur trouver un autre logement ? Dans le cas de Clermont, ce sont 350 000 euros par mois qui sont dépensés pour loger 360 personnes.
Coté web, la réaction semble quasi-unanime : à partir de quand, exactement, va t-on se rendre compte qu’on ne peut plus héberger tous les pauvres du monde ? C’est peut-être cruel à dire mais ça a au moins le mérite d’être pragmatique au lieu d’attendre que la situation s’envenime encore et encore. Quoiqu’il en soit, cette affaire, en plus d’une myriade d’autres, a de quoi énerver bon nombre de contribuables. Notamment ceux qui étudient des années pour ensuite galérer à se trouver un logement décent : tout en voyant leurs impôts contribuer aux frais d’entretien et de logement, gratuit eux, de personnes qu’on ne peut héberger depuis un bon moment.
