Triste constat. Tant bien même je ne prendrai pas pas cette étude au pied de la lettre tant les probabilités qu’elle soient biaisées sont élevées. Il n’empêche : la culture du viol reste une réalité et cela que ce soit en France ou ailleurs. De fait, rares sont les pays où la majorité des habitants respecte vraiment la femme et considère qu’elle a le droit d’agir à sa guise et de se vêtir comme bon lui semble. Au contraire, ci-et-là, une foule de prétextes minables sont utilisés pour justifier ou amoindrir l’harcèlement sexuel et le viol.
Ainsi, selon un sondage Ipsos commandé par l’association « Mémoire traumatique et victimologie », 27% des Français tendent à penser qu’un violeur est moins responsable s’il s’avère que sa victime porte une tenue « aguichante » ou exhibe un comportement dit « à risque ». De même, 30% des 18-24 ans sont persuadés qu’un « Non » ferme et définitif peut parfois dire « Oui » et que certains femmes fantasment à l’idée d’être violées. Notamment celles qui se révèlent « aguichante » en portant une robe ou un mini short j’imagine. Enfin, l’étude précise que 90% des viols reportés ont lieu dans le cercle intime de la victime (époux, famille, amis). Nous avons encore un long chemin à faire.