Électrochocs, lynchage physique, camisole de force, eau glacée, consommation forcée de drogues : les témoignages d’anciens clients de ces cliniques supposées « guérir » les homos (oui ça existe dans certains pays) ont de quoi donner des frissons dans le dos. « Ma mère m’a interné parce que j’étais lesbienne. Ils m’empêchaient de me baigner pendant trois jours, me frappaient beaucoup, me pendaient par les pieds. Ils disaient que c’était pour mon bien » déclare ainsi Denisse Freire (25 ans). Sans compter les traitements « sexuels » où les lesbiennes sont notamment violées par des hommes.
Une autre cliente, qui a depuis réussie à s’évader, affirme avoir été mal nourrie, parfois menottée, et forcée de nettoyer les toilettes avec ses mains. Tout ça au motif qu’être gay serait oeuvre du démon : alors que les vrais démons, s’il devait en avoir, sont bel et bien ces établissements mais aussi les parents qui y envoient leurs enfants. La ministre de la santé, Carina Vance, qui est en passant une lesbienne affirmée, a déclaré faire tout en son pouvoir pour repérer et fermer ces centres de détention qui, bien souvent, n’ont même pas de licence officielle.