#Gabon ► « Libreville est en feu, l’Assemblée nationale brûle, le Sénat brûle. Il y a des tirs à balles réelles » pic.twitter.com/H5KTPGGSPb
— iTELE (@itele) 31 août 2016
Et pour cause, la réélection du président sortant Ali Bongo a été rapidement suivie par des manifestations sur la voie publique. De nombreux votants dénoncent un résultat truqué et cela à l’échelle de tout le pays. En représailles, l’Assemblée nationale (Libreville) a été incendiée et plusieurs casseurs semblent s’en être pris à des bâtiments publics ainsi qu’à des commerces Du coté de l’opposant principal, Jean Ping, celui-ci dénonce un assaut des forces militaire sur son QG. Lequel se serait soldé par un bilan humain d’au moins deux morts et plusieurs blessés. Quant aux réactions sur les réseaux sociaux, celles-ci semblent être frontalement opposées à un nouveau mandat de Ali Bongo.
Qu’il s’agisse du Gabon ou des pays comptant une forte communauté gabonaise. La France en fait notamment partie et plusieurs manifestations spontanées ont été signalées dans les grandes villes. Le message envoyé est unanime —> « Non à un nouveau mandat d’Ali Bongo ». Qui plus est, certains témoignages font état d’hélicoptères qui tireraient sur des civils. Les connexions internet et téléphonique aurait été coupées. Il se pourrait qu’il y ait des morts et des blessés. En espérant que la vérité triomphe et que l’Afrique parvienne, un jour, à devenir la toute-puissance qu’elle mérite d’être depuis des années.