« On fêtait l’anniversaire de ses 42 ans quand il m’a demandé de le tuer ». Atteint de la maladie de Huntington, à l’origine de sérieux troubles moteurs et cognitifs, le fils de Heather Pratten était condamné à ne plus profiter de la vie comme il l’aurait souhaité. Il ne pouvait plus dessiner correctement, il ne pouvait plus marcher correctement, il ne pouvait plus parler correctement, il ne pouvait plus rien faire correctement. Jusqu’au jour où il appelle sa mère et lui dit que ses amis lui ont préparé une seringue pour l’aider à mourir.
Mais ses mouvements sont tellement erratiques qu’il n’arrive pas à se piquer. Il décide donc d’ingérer la substance puis appele sa mère pour qu’elle l’assiste dans ses derniers moments. Après avoir dormi ensemble, Heather se réveille et réalise que son fils n’est pas encore mort. Ne supportant plus de la voir ainsi, elle prend alors un oreiller et l’étouffe jusqu’à ce que son dernier souffle soit rendu. Heather aurait pu aller en prison pour une durée de 14 ans mais les charges finiront par être abandonnées. Peut-être que, un jour, notre rapport à la mort finira par évoluer.