Voilà qui ne risque pas d’arranger la crise égyptienne : l’ancien dictateur égyptien Hosni Moubarak pourrait bien être libéré suite à la décision d’un tribunal égyptien. Et cela malgré plusieurs chefs d’accusation dont meurtre de manifestants et affaires de corruptions. La raison ? Moubarak aurait remboursé la somme qu’il est accusé d’avoir perçu dans une des histoires d’enrichissement illicite.
Les accusations de meurtre ? Renversées par la cour de cassation égyptienne. Ok. Reste que si cette libération se voyait confirmée, elle offrirait un boulevard aux revendications des Frères Musulmans (dont le guide suprême a été récemment arrêté). En plus de faire s’éloigner davantage l’idéal de justice sociale et de démocratie auxquels aspirent une majorité d’égyptiens.