Le 19 décembre 1915, au 72 rue de Belleville, une jeune fille du nom d’Edith Piaf voyait le jour. Ce que ses parents ne savaient pas à l’époque, c’est qu’ils venaient de donner naissance à une future icône de Paris et une légende française. Laquelle allait devenir l’emblème de son pays dans le monde entier. Non pas pour un temps mais pour l’éternité. Oui, Édith Piaf était une femme exceptionnelle et au talent unique. Un talent qui n’aurait peut-être pas éclot si la belle n’avait pas connu une enfance et une vie aussi douloureuse.
Abandonnée à sa grand-mère maternelle, Édith est délaissée et grandit un temps dans la saleté. De retour du front, son père la confie à sa grand-mère paternel, patronne d’une maison close. Édith a alors 2 ans. Chouchoutée et aimée par l’ensemble des prostituée, Édith comprend enfin ce que signifie « Faire partie d’une famille ». S’en suivront amour, désillusions, coup de foudre, coup de poignard et, au final, une carrière musicale hors-norme et un surnom qui ne la quittera plus jamais. « La Môme ». Car Édith, outre sa voix hors norme, avait cette étincelle, cette appétence, cette folie, ce désir de croquer la vie en entier qui finira par l’user et la tuer. Alcool, tabac, morphine, faillites, déboires, folie…et au bout du fil, la légende. Éternelle, foudroyante, sublime. Aujourd’hui, Édith Piaf aurait eu 100 ans.