Ainsi que dans toutes les autres villes ayant voulu interdire le spectacle de l’humoriste. Est-ce vraiment une surprise ? Non, pas vraiment non. Quand un gouvernement, Manuel Valls en tête, tente de faire avorter des représentations scéniques au travers d’un arrêté aussi grotesque que dangereux, ça s’appelle de l’excès de pouvoir. Et cela, mes amis, est interdit par la loi. Il suffit de passer par un juge administratif, au pire d’en appeler au référé-liberté si le temps est compté, et hop : levée en masse de toutes les interdictions.
À quoi s’attendait M. Valls ? À quoi s’attendait le gouvernement ? Ont-ils oublié qu’il existait un principe fondamental dans notre république appellé « Liberté d’expression » ? Et que c’était à la justice, et à elle seule, de délibérer si, oui ou non, les propos de Dieudonné représentent des « Troubles à l’ordre public » et une « incitation à la haine raciale » ? Please.
Quoiqu’il en soit, le gouffre entre la perception sociétale de nos politiques et celle, bien plus concrète, de la populace, n’aura jamais été aussi béant. Je crois qu’ils ont oublié qu’on était en 2014 et qu’on disposait maintenant d’un outil super pratique qui s’appelle l’Internet. Oui, vous savez, ce bidule qui permet de croiser, comparer, et vérifier les informations. Très efficace. Quoiqu’il en soit, le retour de bâton, qui a d’ores et déjà commencé, promet d’être magique.