L’affaire se passe dans la ville de Ciudad Juarez et affole les médias mexicains : Diana, c’est le prénom par lequel elle se fait appeler, a déjà tué deux conducteurs d’autocar. Ce qu’elle leur reproche : avoir violé ses « camarades » travaillant de nuit dans les maquilas de la ville qui ne sont autre que des usines de manufacture US. Affirmant par ailleurs, dans une note envoyée à la police, avoir été elle-même violée par ces conducteurs.
Rappelons que la municipalité de Ciudad Juarez est connue pour son insécurité : le nombre de viols et de meurtres étant l’un des plus hauts au monde. Ainsi, plus de 700 homicides perpétrés sur des femmes ont été recensées entre 1993 et 2013. Ne croyant plus ni en la police, ni en son gouvernement, Diana a donc décidé de devenir elle-même « instrument de vengeance ». Entrant de ce fait dans l’illégalité et consciente par là-même d’être recherchée partout dans la cité.
