C’est un triste jour qui frappe l’ensemble de la sphère vidéoludique : Hiroshi Yamauchi s’est éteint à l’âge de 85 ans suite à une pneumonie. D’une société de cartes fondée par son arrière grand père, Fusajirô Yamauchi, Hiroshi en aura fait une entreprise de jeux vidéo prospère. De 1949 à 2002, il aura marqué de son empreinte la firme de Kyoto. Nes, Super Nintendo, Game Boy, Game Boy Color, N64, Game Boy Advance, GC, DS : tout ça, c’est lui.
« Si la DS marche, nous nous élèverons jusqu’au 7ème ciel, si c’est un échec, nous nous écraserons en enfer » : voilà le genre de citations mythiques dont était coutumier Yamauchi. Et, comme tous les génies, il avait son caractère bien trempé : à un tel point qu’il n’hésitait pas à manager ses équipes de A à Z et avec un cahier des charges très précis quant à la qualité du produit. Chose qu’il imposa également un temps aux éditeurs qui, s’ils souhaitaient publier un jeu sur console Nintendo, devaient respecter certains critères de qualité.
Mais pourrait-on le blâmer ? Alors que l’industrie du jeu vidéo était mourante, au début des années 80, c’est lui qui, aux cotés de Gunpei Yoko et Shigeru Miyamoto, aura permis de donner l’impulsion nécessaire à l’installation définitive des consoles dans la culture populaire. Nos pensées à ce géant du jeu vidéo et nos condoléances à sa famille. Son nom ne sera jamais oublié.
