« On a fait une heure de Photo Shoot et c’est cette photo que tu choisis ??? ». Wow ! Ali est vraiment nul en matière d’affiche ! « Et pourquoi sa photo est aussi petite ? » enchaine Sam. « Et pourquoi y a t-il un coupon de réduction pour du bacon ?! ». Bref… Qu’importe ! L’affiche doit être imprimée et diffusée cette semaine ! Puis mine de rien, Joelle Brooks est la petite nouvelle. Un rôle qu’elle a du mal à accepter. Elle qui, en 2015, sortait major de sa promo à la Woodlawn Academy. Lycée fondé en 1840 par Spencer Wood afin de donner une chance aux élèves issus de quartiers défavorisés. Autrement-dit —> Les élèves afro-américains ! Malheureusement, la Woodlawn Academy, du fait de son niveau d’exigence prompt à servir de passerelle vers Winchester, a fini par être composé d’une majorité de blancs. Qu’importe ! Joelle faut partie de l’élite. « Et désormais, je sers les intérêts de ma communauté ! Derrière Sam ».
Ha ! Ai-je précisé que j’adorais Jo ? Pas autant que Coco, certes ! Maissss Joelle Brooks est mon deuxième perso favori de Dear White People ! Elle incarne à la perfection cette alter-ego de l’héroïne (Sam) qui, grâce à son énergie et sa personnalité, parvient à lui être préférée. Pourtant, j’aime beaucoup Samantha mais Coco et Jo sont au-dessus ahah. D’une manière générale, les femmes se distinguent massivement de DWP et c’est tant mieux ! Il était temps d’accorder un minimum d’équité à celles qui capturent nos coeurs et disposent d’une sagesse ô combien supérieure à la nôtre. Une vérité que j’ai l’occasion de constater tous les jours. Nous-autres, hommes, sommes stupides et relativement primaires. Les femmes, elles, sont beaucoup plus réfléchies. Si notre société d’aujourd’hui n’est pas encore dirigé par les femmes, c’est parce que les hommes ont bêtement continué d’exploiter un leadership acquis par une force brute. Je bifurque. Joelle Brooks ! Il a fallu qu’elle tombe sur un Hotep ! Soit ces Afro-Américains tellement complexés et débiles qu’ils en viennent à enchainer les théories conspirationnistes anti-noirs. Mais si ce n’était que ça —> Ils s’avèrent également homophobes, transphobes et racistes envers les Blancs mais aussi les Métisses ! Qu’ils considèrent comme bâtards. Bien joué, Reggie, pour lui avoir cloué physiquement le bec ! Jo, tu sais ce qu’il te reste à faire ! Ho –> Ai-je précisé que la soundtrack de DWP était LIT as f*ck ?