
Visiblement, Okarun ne parvient plus à se contrôler. Probablement un effet du monstre auquel ils font face. Mais alors que Jiji tente de calmer Okarun, voilà qu’une idée germe dans son esprit. « Ce serpent a l’air de réagir aux sons mais pas à nos voix ! ». Peut-etre est-ce lié aux vibrations qui résonnent dans la maison qui les abrite ? « Laisse-moi mourir ! » crie Okarun. Soit la même supplique que lui avaient adressé ses parents. Heureusement, il était alors parvenu à les sauver in extremis. Et comme si ça ne suffisait pas, voilà que Momo se met à elle-aussi vouloir en finir avec sa vie. « Des vagues psychiques » peste Turbo Baba. « Ce ver de terre fait en sorte que toute personne à l’intérieur de la maison se suicide ». « Mais dans ce cas… » peine à comprendre Jiji. « Pourquoi est-ce que je ne suis pas affecté ? ». « Hein ? T’as toujours pas capté ? ». Il est temps que le dernier larron se réveille. « Dans la toile de mes cauchemars ». La lumière d’une nouvelle vie.

Quelle révélation pour Jiji ! On n’atteint pas la dramaturgie de l’épisode Aira mais, fichtre, qu’est-ce qu’on s’en rapproche ! Et, encore une fois, la grande force de Dan Da Dan est de bénéficier d’une cinématographie proprement stupéfiante. La direction artistique, le storyboarding, la scénique. Tout est fluide et impeccable. Et ça fait vraiment plaisir à voir. L’histoire de ce garçon n’ayant jamais pu avoir une vie normale. Condamné à être seul alors qu’il ne souhaitait que s’amuser comme tout enfant de son âge. Pourtant, à sa manière, il n’a eu de cesse de tenter de protéger les victimes du ver de terre. Dans la toile de ses cauchemars, un rêve simple et innocent couvait. Il aura fallu la bienveillance inné de Jiji pour sauver cette âme en peine. Ikoooooo ! Quel design de folie, au passage ! Vite, la suite ! M’est avis que Dan Da Dan va s’emparer du lead de cette fournée estivale avec aise.
