« Okarun, regarde comment j’ai peur ! » feint Momo Ayase. « Passe avant moi ! ». « On y va côte à côte, alors ! » réplique Okarun. Il faut dire que ce qui les attend dans ce tunnel est particulièrement redoutable. Turbo Baba. « Il est temps d’en finir une bonne fois pour toute ». Mais comment la vaincre ? « On la frappe ? » propose Momo. « Mais nonnnn ! » se plaint Okarun. « On l’appâte en dehors de Shono pour séparer son enveloppe de son lieu spirituel ! ». De cette façon, la grand-mère perverse sera affaiblie et en position de vulnérabilité. Qui aurait cru que Okarun soit celui qui respecte les conseils de Santa Dodoria. « Moi je dis qu’on peut la défoncer ici ! » persiste Momo. « Après tout, on a bien vaincu un extraterrestre géant alors une pauvre grand-m… ». C’est à ce moment que Momo commença à regretter ses dernières paroles. Ne jamais vendre la peau du vieux sac avant de l’avoir tringler. Ou quelque chose du genre.
À nouveau un épisode paré d’un apparat Sakuga flamboyant ! Rares sont les animes à regorger d’animateurs de talent d’épisode en épisode. Mais Dan Da Dan semble en faire partie. Mais au-delà de l’enveloppe, l’écriture même du manga est au rendez-vous. Ici, on apprend que Turbo Baba était un esprit ayant coutume de s’attarder sur les lieux où des femmes rencontraient des morts horribles. Viols, meurtres, tortures. Pas étonnant qu’elle soit habitée par une telle colère. Peut-être aurons-nous le droit à des aperçus de l’horreur du monde réel à travers ces tranches de vie aussi légères qu’agréables. Ça me rappelle un peu le world building de One Punch Man qui, par endroits, dévoile ce genre de faits tragiques. Allez, la suite ! Je me demande quand on va rencontrer le chat qui danse. Il n’arrête pas de se la donner à chaque ending et, pourtant, nous n’avons toujours pas vu son museau ! Cela m’agace au plus haut point.