Depuis que l’ONU a adopté un train de sanctions à son encontre suite à un nouvel essai nucléaire en février, Pyongyang n’en finit plus de multiplier les menaces à l’encontre des États-Unis. Tant et si bien que la Corée du Nord a prévenu les ambassades étrangères et leurs diplomates qu’ils ne pourraient plus assurer leur sécurité à partir du 10 avril. Qui plus est, Kim Jung-Un ne cesse de brandir le spectre d’une guerre nucléaire qui pourrait survenir à tout instant.
Menaces que ne semblent pas trop prendre au sérieux les pays étrangers concernés puisque aucune mesure n’a été encore envisagée pour rapatrier qui que ce soit. Il faut dire que ce n’est pas la première fois que la Corée du Nord envisage cette possibilité et qu’il ne s’est pour l’instant pas passé grand chose excepté, il est vrai, deux attaques sérieuses contre la Corée du Sud (voir vidéo ci-dessous).
La probabilité d’une attaque nord coréenne reste donc un minimum crédible et il a été récemment constaté par la Corée du Sud que des missiles Musudan, capables d’atteindre jusqu’aux côtes du Japon, avaient été installés sur la côte orientale de la CDN. C’est pourquoi des drônes de surveillance US commencent en ce moment même à patrouiller les airs sud-coréens au cas où.
Et il va sans dire que les États-Unis attaqueront immédiatement le régime de Pyongyang si celui-ci commet l’erreur d’attaquer en premier. Car là est tout le problème : les US ne peuvent se permettre d’être les premiers à riposter car cela entrainerait de vives réactions de la Chine et de la Russie qui ne souhaitent en aucun cas voir des bases américaines près de leurs frontières. Ha la géopolitique.