Petit rappel : l’Arabie Saoudite est actuellement le premier producteur mondial de pétrole devant la Russie et les États-Unis. Sachant qu’elle détient les deuxièmes plus grosses réserves au monde et que l’industrie pétrolière compte pour 80% des revenus du gouvernement saoudien et 90% de ses exportations. Dans ces conditions, il faut vraiment être niais de bout en bout pour s’étonner des tentatives de blocage de la délégation saoudienne en vue d’un accord global pour la COP21.
Sachant que l’objectif à terme est bel et bien de ne plus se reposer sur les énergies fossiles, responsables en grande partie des émissions à effet de serre réchauffant la planète au delà de ce qu’elle peut supporter. À savoir qu’il va falloir impérativement limiter la hausse des températures à moins 2°C dans les vingt années qui vont suivre. Autrement, les catastrophes naturelles dans les pays les plus exposées (notamment les archipels d’îles) seront telles qu’il sera impossible de faire marche arrière. À voir si les pays européens, les US, la Russie mais aussi la Chine et le Japon parviendront à forcer la main à l’Arabie Saoudite.