Il avait été condamné en 2006 à vingt ans de prison et s’est évadé il y a de ça trois semaines. Cela après avoir bénéficié d’une « Permission de sortie ». Oui, vous avez bien lu, une permission de sorti donnée à un meurtrier avéré. Sans compter le fait que Éric Youssef était vraisemblablement connu auprès de la prison de Clairvaux (Aube) pour s’être radicalisé à l’islam et avoir une personnalité dite « vindicative ». En 2004, l’homme tue un commerçant à Versailles et est condamné deux ans plus tard à vingt ans de prison.
Pour autant, et malgré ce qu’en dit le personnel pénitentiaire de Clairvaux (source AFP), le Ministère de la Justice a indiqué que l’individu n’était pas fiché S et pas connu comme étant une personne dite « radicalisée ». Il n’empêche : le système judiciaire tel que nous le connaissons aujourd’hui a bel et bien octroyé un permis de sortie à un meurtrier, possiblement extrémiste et haineux, qui en a profité pour s’évader le plus facilement du monde. Voilà encore une faute grave de la part de ce gouvernement et de tous les autres lui ayant précédé.
Qu’il s’agisse de Christiane Taubira, Michel Mercier, Michèle Alliot-Marie ou encore Rachida Dati. Droite, gauche, tous sont responsables. Quand nos politiques vont-ils comprendre qu’à force d’être aussi laxistes et permissifs en termes de « réinsertion sociale » d’individus dangereux (à savoir condamnés pour meurtres/viols/agressions violentes), de nombreuses victimes collatérales risquent d’en pâtir ? Il y en a déjà eu beaucoup trop et que fait-on ? On continue dans la même impasse. C’est là une faute grave.