« Cet homme me fout la trouille » indiquait il y a un mois un tweet de Christina Edkins alors qu’elle se trouvait dans un bus entre Birmingham et son lycée. « Il n’arrête pas de se lever, de descendre et remonter les escaliers, de s’asseoir à différents endroits ». Et en effet, cet homme en question l’a poignardé à mort le 6 mars dernier alors que le bus dans lequel elle était s’apprêtait à s’arrêter à une station.
Des témoins présents sur place ont tenté de réanimer la jeune fille une fois son assaillant parti mais n’ont rien pu faire. Idem pour les secours arrivés sur place. Plus d’une centaine de policiers furent dépêchés pour quadriller le quartier et, au bout de quelques heures, le coupable fut arrêté. Cet homme de 22 ans, Phillip Simelane, a été placé dans un établissement psychiatrique et sera jugé coupable pour meurtre au premier degré.
Christina Edkins venait d’avoir 16 ans et était considérée par ses paires comme une jeune femme pleine d’énergie et beaucoup aimée par son entourage. Plusieurs pages Facebook ont été crées ainsi qu’une multitude d’hommages montrant combien ce meurtre, soudain et gratuit, qui plus est au sein d’une grande ville comme Birmingham, a attristé ses habitants.
Mais il n’y a pas que cela, de plus en plus de voies s’élèvent pour un retour de la peine de mort appliquée à toutes ces personnes qui tuent de sang froid. Une colère d’autant plus justifiable quand on sait que le système actuel se donne pour but de réhabiliter ces meurtriers voire même parfois de leur octroyer une liberté conditionnelle. Il est peut-être temps que les choses changent.