Malheureusement, on sait tous que ça ne restera qu’un voeu pieu. Rien qu’en France, une femme sur dix déclare être victime de violences conjugales. « Déclare » : autrement dit, combien le gardent pour elle et n’osent pas le dire par peur de représailles ? Ou par honte ? Ou par sentiment de culpabilité ? Moi-même, dans mon entourage, j’ai connu des amies qui avaient été victimes des coups de leur ex-copain. Or, trop souvent,et à ma grande surprise, celles-ci justifiaient les violences à cause du « passé compliqué » du petit ami en question.
« Tu comprends, il a été violenté quand il était petit », « Tu comprends, il a perdu son père », « Tu comprends… ». Alors qu’on sait tous très bien qu’il n’y a pas d’excuses valables pour justifier la violence conjugale. Heureusement, elles sont toutes revenues à la raison et ont fini par couper les ponts avec ces sous-hommes. Malheureusement, ce n’est pas le cas de toutes les femmes. Loin de là.