Ils ont découvert plus tard qu’il était l’ami de la victime qui les avait appelé à l’aide pour un vol de bicyclette. Un vol de bicyclette ._. Je ne comprends pas comment trois officiers de policiers peuvent tirer sur un homme non armé, en l’occurence un latino répondant au nom de Ricardo Diaz Zeferino, au simple motif que celui-ci a baissé les bras. Oui, il n’aurait jamais dû les baisser pour commencer. Il n’empêche : il suffit de voir la vidéo pour réaliser que c’est du grand n’importe quoi. À noter que la sinistre affaire s’est produite en 2013 mais que la vidéo de l’accident (ou du meurtre c’est selon) n’est disponible que depuis deux jours. Tellement plus pratique.
Apparemment, Diaz, qui était accompagné de deux autres amis à la victime, essayait de dire aux policiers que ceux-ci se trompaient de cible. « Jamais, jamais il n’a pensé qu’il se ferait tirer dessus » déclare l’un de ses camarades, Mendez, touché quant à lui près de la colonne vertébrale. « Je ne m’en remettrai jamais […] Physiquement et mentalement ». Zeferino travaillait dans un restaurant 12 heures par jour, 7 jours sur 7 afin de pourvoir financièrement aux besoins de ses parents et de ses deux soeurs : l’une est amputée à la jambe et tente de surmonter son handicap, l’autre fait des études pour être infirmière. Mes pensées à lui et à sa famille.