« Pourquoi vous ne voulez pas comprendre ?! » s’énerve Sarada pour la énième fois. « Boruto ne peut pas avoir tué le septième ! C’est impensable ! ». « Et pour la énième fois… » réitère le huitième hokage de Konoha, Shikamaru Nara. « Ce traitre a tué le hokage et a aussi essayé d’éliminer son fils, Kawaki ». « Vous ne voulez vraiment rien comprendre !!! ». « Ne parle pas ainsi devant le Huitième ! » la réprimande Konohamaru devenu conseiller. « Laisse… » répond Shikamaru. « Sarada, si tu continues ainsi, tu risques de devenir aspirante ninja toute ta vie ». « Le Septième a ramené mon père qui avait quitté le village et commis un grand crime tout en restant un aspirant ninja… » conclut Sarada. « Mon modèle, c’est le Septième, pas vous ». À l’aube d’un recommencement.
Cette deuxième partie était particulièrement attendue par les lectrices et lecteurs de Boruto. Et pour cause, nous voilà face à un recommencement littéral du lore. Avec un shinjutsu de Eida ayant convaincu le monde entier que Kawaki est le fils de Naruto et que Boruto est le traitre ayant tué le Nanadaime et sa femme. On aurait pu penser que Boruto aurait sombré dans le désespoir mais c’était sans compter sa volonté en titane. Ainsi que le soutien inconditionnel de Sarada et Sumire qui, étrangement, n’ont pas été affectées par le shinjutsu (parce qu’amoureuses ?). Le plus impressionnant de ses soutiens, ceci-dit, est probablement Sasuke qui a décidé de soutenir Boruto en se fiant à l’amour qu’il a envers sa fille.
Ho, et n’oublions pas Kashin Koji qui, pour une raison qu’on ignore encore, a lui-aussi rejoint Boruto. C’est grâce à cette accumulation de soutiens et, encore une fois, une volonté de Feu que Boruto a pu accomplir un entrainement des plus efficaces. Il avait déjà une aura dans la première partie mais, cette fois-ci, c’est clairement un autre niveau ! Son drip est insolent et son style de combat est à la croisée entre un Minato Kamikaze et un Sasuke Uchiwa. Le moment où il exécute Hiraishin. La nouvelle orbe tourbillonnante, Uzukiho. Fichtre ! Désolé, Momoshiki, mais tu n’es pas prêt de prendre le dessus sur ce Boruto !
Au bout du compte, ce recommencement s’annonce très solide sur le plan narratif. Et les nouveaux ennemis, ces entités Shinju incarnant une conscience du Juubi, promettent d’être redoutables. Le seul problème que pose les nouvelles capacités de Boruto est la distance mise à ses anciens camarades. Sarada inclus. Mais attendons de voir comment les choses se décanteront. D’un point de vue purement artistique, j’ai l’impression que Mikio Ikemoto a revu à la hausse les chorégraphies. En croisant les doigts pour que l’élan se confirme. Je ne m’attends plus trop à un développement des protagonistes secondaires mais ça n’a jamais été une des forces de Ikemoto-san pour commencer.